Mes premiers pas de maman wild

Je suis devenue maman le 24 septembre 2018. C'est un vrai bonheur.
Notre rythme journalier est bien réglé et les habitudes bien calées avec bébé C.
La fatigue se sent de moins en moins et je me plais dans cette nouvelle routine.
Cependant, cela n'a pas toujours été le cas.
On apprend à être maman chaque jour et mes débuts à moi ont été un peu coriaces. Alors bien sur, il y a pire, il y a mieux, je vais relater mon expérience et mon ressenti.

Remontons un peu le temps, le temps de ma grossesse. J'ai vécu une belle grossesse: je n'ai pas été malade, je me sentais bien, j'ai fait du sport jusqu'au 7ème mois, bref j'étais en forme jusqu'à la fin et bébé allait bien. Quoi de mieux hein !
J'ai eu un accouchement classique, dans un autre hôpital que celui prévu, mais ça s'est bien passé malgré tout. Je ne développerai pas maintenant car ce n'est pas le sujet.

Ce nom de maman est devenu concret lorsque j'ai eu mon petit bébé dans les bras. C'est une énorme vague d'émotion qui surgit dans la salle de naissance.

A la maternité j'étais confortablement installée dans ma chambre simple. Mon mari a dormi chaque nuit avec bébé C et moi dans la chambre, ce qui a permis de tout faire à deux. On apprend en même temps et c'est rassurant d'être ensemble pour s'occuper de bébé C, surtout que j'étais très fatiguée.
On apprend donc à connaître ce petit bébé ensemble, on apprend les bons gestes et on apprend de nous.

J'étais pressée de rentrée chez moi pour prendre enfin mes marques et en même temps j'avais une petite appréhension car c'était rassurant d'être encadrés par le personnel de la maternité.

On fait de notre mieux, on s'adapte à bébé C.

Nos vies sont quand même bien chamboulées: on dort peu, papa wild et moi ne mangeons pas en même temps, et lorsqu'il a repris le travail, mon petit déjeuner était avalé en cinq minutes avec un thé réchauffé et mon déjeuner se résumait à un bol de céréales à 15h00. Je remercie mon amie G. qui m'a conseillée de préparer des plats à l'avance pour les congeler et j'ai bien fait de garnir mes placards et mon frigo de plats achetés préparés, car ça nous a bien aidé. Moi qui adore être dans ma cuisine, j'ai peu cuisiné par manque de temps et d'organisation.

Nos familles respectives sont venues chez nous quelques semaines plus tard.
Alors on nous dit de profiter de leur présence pour déléguer, se reposer, pour qu'elles s'occupent un peu de bébé. Mais c'était difficile à mettre en œuvre. Je ne peux pas me reposer avec des invités chez moi. L'appartement doit être propre (un minimum!), les repas (convenables) servis à horaires convenables. Je n'allais pas mettre tout le monde dehors pour aller dormir.
Donc la fatigue s'est installée me rendant plus stressée, plus à cran. Je profitais parfois des siestes de bébé C pour moi aussi faire une sieste mais c'est une cure de sommeil qu'il me fallait. Parallèlement, je voulais profiter des siestes de bébé C pour faire un peu de ménage, de cuisine, de rangement, d'administratif.

Au bout de quelques jours, bébé C s'est mise à crier/pleurer tous les jours de 17h00 à 22h00 non stop. Les cris du soir, les colères, les coliques, le besoin de s'exprimer, appelons cela comme on veut, c'était insupportable et mes nerfs étaient mis à rude épreuve.
Rien ne calmait bébé C, elle passait la soirée dans nos bras ou sur le canapé près de nous. On a testé les probiotiques et le Calmosine pour faciliter la digestion, les biberons anti-colliques, est-ce que cela faisait du bien à bébé C....aucune idée, elle pleurait quelques minutes de moins seulement. Ça c'était avant le passage à l'heure d'hiver, car après bien sur, tout ceci était avancé d'une heure, merci.
Je précise que nous n'avons jamais utilisé de porte bébé, nous avons uniquement la poussette et nos bras. Bébé n'a jamais réclamé nos bras pour autant.

Puis papa wild est allé en stage en province pour son travail pendant trois semaines lorsque bébé C avait un mois et demi. Heureusement il rentrait les week-end.
J'ai passé de jolis moments seule avec mon bébé mais c'était compliqué la gestion en solo. (Respect pour les mamans célibataires !)

Les cris tous les soirs m'ont épuisée, j'étais désemparée. Est-ce que bébé C souffre ? Si elle pleure ce n'est pas normal non ? Que faire ?
On me répond que ça passera, que c'est comme ça pour tous les bébés. Ouais enfin le mien ce n'est pas trente minutes, c'est cinq heures, la patience n'est pas la même.
J'appelais mon mari en pleurs le soir. J'étais à bout.
Les soirs, je mettais bébé C au lit après son biberon et j'allais prendre une douche pour me calmer. Après quelques minutes, bébé C s'endormait et moi j'allais me coucher épuisée, il était 21h30.
J'ai passé la deuxième semaine d'absence de mon mari chez ma mère avec bébé C, ce qui m'a fait du bien.
La plage horaire des cris s'est peu à peu réduite pour commencer à 19h00. Puis cela a cesser un peu avant l'entrée en crèche de bébé C, vers deux mois et demi.

Heureusement bébé C a fait ses nuits très tôt ce qui me permettait de recharger les batteries pour affronter la journée suivante. Elle a toujours fait les siestes dans son lit dans le jour. La nuit, elle dormait dans un berceau dans notre chambre. Dès ses deux mois, elle dormait les nuits dans son propre lit dans sa chambre et cela s'est toujours très bien passé.

J'étais contente de reprendre le travail à l'issue de mon congé maternité. Pour voir autre chose que mon appartement, mon quartier, pour voir d'autres visages et souffler.
J'ose le dire, cette période a été difficile pour moi. Je suis très reconnaissante envers papa wild qui était là pour moi quand ça n'allait pas fort.
On s'est rendu compte dans ces moments difficiles qu'il est important que son couple soit bien soudé.

Avec la crèche, nos habitudes se sont bien calées et celles de bébé C aussi.
Réveils, biberons et couchers à heures fixes, c'est plutôt cool.
Bébé C est facile à vivre depuis, elle pleure très peu (pour ne pas dire jamais), elle joue toute seule et rigole tout le temps, elle évolue bien. On a trouvé notre équilibre, nous sommes heureux.

J'ai toujours fait ce qui me paraissait être le mieux. Je ne regrette rien et j'assume avoir craqué par moment.
C'est difficile d'être maman. Tant qu'on ne le vit pas, on ne s'en rend pas compte. Mais c'est tellement merveilleux.




Commentaires

  1. Lapagedecharlotte11/7/19 09:11

    La chance que ton conjoint est pu rester dormir a la maternité !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En effet quelle chance ! J'ai dû être transférée dans un hôpital privé, ça a ses avantages.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Commentaires